Le poulailler

Le poulailler

Il est possible que la domestication des poules, il y a plusieurs milliers d’années, ait été au départ motivée par l’esthétique de leur plumage et la possibilité d’organiser des combats de coqs ! De l’Asie, où on rencontre plusieurs espèces de poules sauvages, l’élevage de ces animaux a gagné peu à peu l’Europe et il était devenu commun à l’époque romaine.

Il semble cependant que ce n’est qu’au Moyen-Age qu’est apparue une mutation qui a tout changé puisque qu’elle a conduit la poule à pondre plus ou moins toute l’année… ce qui l’a évidemment rendue beaucoup plus intéressante !

Plus tard, au cours de la grande mutation agricole du XIXème siècle, de très nombreuses races sont apparues aux quatre coins de l’Europe et ailleurs, répondant à la diversité des attentes locales, culinaires ou esthétiques et des exigences climatiques.

De nos jours, l’offre s’est bien réduite car on a sélectionné, pour les élevage à grande échelle, des hybrides qui grossissent vite, intéressantes pour leur viande, OU d’autres, qui pondent beaucoup, intéressantes pour les oeufs et on retrouve évidemment ces races très performantes un peu partout.

La conservation de la diversité des races « traditionnelles » et du patrimoine qu’elles représentent repose essentiellement sur les épaules d’éleveurs amateurs passionnés.

Dans ce cadre, la Maison du patrimoine de La Coudre veut présenter quelques exemples de cette diversité, en particulier celles dont la conservation est activement soutenue par Pro specie rara et par l’Association des éleveurs de volailles menacées.

 Actuellement dans le poulailler !

Poule Suisse

La poule suisse

C’est une poule fermière arborant avec fierté les couleurs nationales, un plumage blanc immaculé assorti d’une crête rouge vif. L’origine de la poule suisse remonte à 1905. Elle a été sélectionnée à partir de races diverses dont principalement l’orpington et la wyandotte blanches. Elle connut son apogée entre les deux guerres mondiales. A l’époque on appréciait cette poule à deux fins, ponte et engraissement, qui fournit une viande tendre.

Poule Appenzelloise barbue

La poule appenzelloise barbue

C’est une poule légère pleine de tempérament. Coqs et poules arborent des barbiches de plumes fournies, visibles chez les poussins dès l’éclosion. Sa petite crête perlée et des favoris recouvrant les barbillons et les oreillons la parent pour mieux résister à l’attaque du froid hivernal. Les poules pèsent 1.6 à 1.8 kg, les coqs 2.0 à 2.3 kg. Elle fut sélectionnée dans l’avant-pays appenzellois du milieu des années 1860.

Le barbu d’Uccles

Race naine sélectionnée en Belgique à la fin du XIXème siècle. Ses tarses très emplumés dits « bottes de vautour » lui donnent une démarche particulière.Race naine sélectionnée en Belgique à la fin du XIXème siècle. Ses tarses très emplumés dits « bottes de vautour » lui donnent une démarche particulière.

Poule Amrok

La poule Amrock

La race  Amrock est une volaille robuste et fière utilisée à deux fins, pour les œufs et pour la viande. C’est une bonne pondeuse avec en moyenne 220 œufs par an et les jeunes ont une croissance rapide. L’Amrock a un caractère tranquille, sans être apathique. Elle n’aime pas voler ; les poussins sont autosexable.
Originaire des États-Unis, elle est issue de la dominicaine, de la cochin noire, de la java noire etc…

Poule Chabot

La poule Chabot

« Chabo » vient du Javanais « Chabol » qui signifie « Nain ». C’est une race à pattes très courtes. Considérée comme une des races les plus ornementales, elle honore les jardins de l’aristocratie Japonaise depuis plus de 400 ans. La Chabo a de très petites pattes comme cachées derrière ses ailes, ce qui lui donne une silhouette unique !

La poule Soie

Race ancienne originaire d’Asie, elle étonne par la douceur de son plumage, ainsi que par la couleur de sa peau et de ses os, qui sont noirs.

Elle est douce et calme, très affectueuse, bon animal de compagnie, pondeuse moyenne mais excellente couveuse ! Elle ne peut absolument pas voler, ce qui restreint considérablement les risques de fugue.

Vous êtes enseignant(e) et vous souhaiter suivre le développement des oeufs et vivre leur éclosion dans votre classe ?

La Fondation La Coudre met une couveuse à votre disposition, avec tout le matériel… et les oeufs. Après une ou deux semaines, quand les poussins commencent à devenir encombrants, nous les rapatrions à La Maison du Patrimoine où vous pourrez venir leur rendre visite lorsqu’ils auront grandi.

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